DÉCORS
DÉCORS POUR LES CINÉMAS - PUBLIDÉCOR
Les Ateliers Publidécor - Paris
Goss à démarré sa carrière en 1974, comme décorateur dans les ateliers mythiques de Publidécor à Paris, il a ici, réalisé des centaines de toiles pour les cinémas parisiens. Ces grandes toiles peintes étaient exposées chaque semaine sur la devanture des façades des cinémas des grands boulevards.
Il a également réalisé, dans ces ateliers, des décors, pour des théâtres parisiens et de gigantesques décors pour les vitrines de grands magasins comme "le Printemps".
On me voit ici en 1974, j’ai 18 ans, amenant les panneaux de Bruce Lee que je viens de peindre en orange et tranche noire.
J’ai dù réaliser plus de 200 panneaux, surtout les formats 2 x 3 m et 2 x 6 m (c’était les plus petits formats).
Mais malheureusement je n’en ai pas un seul en photo. A cette époque on ne faisait pas des photos à tour de bras comme aujourd’hui.
il arrivait parfois, que l'on ressorte un vieux panneau de film et que le producteur ressorte le film en changeant le titre. Alors là c'était mon boulot j'enlevais le vieux titre je refaisais un autre fond, je changeai par exemple la coiffure et le chapeau et ensuite le peintre en lettres refaisait un nouveau titre. Ça marchait pas mal pour les films de série B, western, péplum, films de cape et d’épée, etc… ça m'amusait de déguiser les affiches anciennes en affiches neuves.
Extrait de : “La Légende Du Petit Dragon“
Film de René Chateau.
Le début est tourné dans les ateliers Publidécor - Paris
On m’y voit portant les panneaux de “la Fureur du dragon“.
Je suis ici au côté de mes deux amis Yves Thos et Michel Jouin deux anciens décorateurs célèbres des l’ateliers Publidécor. Rencontres Coucoussac’Art de Cajarc - 2005
Le patron de Publidécor s’appelait M. Chiff, il était aussi acteur, on le voit ici en blouse blanche, jouant son propre rôle de directeur d‘atelier durant le tournage du film de Jacques Robin, “Les pas perdus“, datant de 1964 et mettant en scène Michèle Morgan, Jean-Louis Trintignant et Jean Carmet, peintres de toiles pour les cinémas dans les ateliers Publidécor.
Dans les ateliers Publidécor durant le tournage du film de Jacques Robin,
“Les pas perdus“
avec
Michèle Morgan - Jean-Louis Trintignant - Jean Carmet
1964
Qui prête attention à ces affiches géantes
Qui prête attention à ces affiches géantes, attribut essentiel des salles de cinéma des boulevards et art mural d'une espèce très particulière, sans lesquelles le spectacle de la rue, à Paris surtout, perdrait beaucoup de ce charme trouble qu'on a tort de juger vulgaire ? Ces affiches-frontons dont les tailles les plus courantes sont 2 m x 3 m et 2 m x 6 m sont de simples toiles peintes, œuvres anonymes au confluent de la contrainte publicitaire et des stéréotypes d'une authentique imagerie populaire, nées dans les conditions d'une production encore largement artisanale. Le principal établissement spécialisé dans cette branche, Publi-Décor, compte trente-cinq employés. Créé en 1946 par son actuel directeur M. Chiff, il succédait à une autre société, Sinaï, disparue pendant la guerre et dont il était lui-même issu. Il est passé de quatre-vingts cinémas-clients à sa création, à plus de cent cinquante aujourd'hui et cela malgré une diminution importante du nombre des salles de quartier et de banlieue. L'atelier de peinture travaille en fonction des nouveautés de la programmation. Les peintres, debout et ne bénéficiant d'aucun recul, ne disposent que de quelques documents - des photos du film dans la plupart des cas- qu'ils doivent reproduire mais aussi souvent recomposer selon la technique de la mise au carreau.
Aussi ce travail suppose-t-il une invention, un montage parfois, tout en établissant avec l' “original“ un rapport d'agrandissement fabuleux qui, à lui seul, suffit à transfigurer l'image et le signe. La masse des commandes est le fait des salles d'exploitation des circuits populaires où on s'embarrasse peu du souci de fidélité au contenu du film ou au sens de l'œuvre d'art... Les films d'aventures (jungle, western, cape et épée), d'épouvante et de fantastique (vampires, Frankenstein, monstres japonais et autres créatures étranges), de science-fiction, les films-péplums, les tarzanneries, les “Karaté“, sans oublier les innombrables films "sexy“, ont donné lieu à des œuvres de grande qualité “idéale“ et typique, en plein accord avec le goût populaire pour l'étrange et le dépaysement.
Ces genres ont permis à Publi-Décor de dépasser la convention et d'atteindre une signification qui déborde largement le domaine publicitaire. Le cinéma de “la rue“ pouvait se consommer sans alibi grâce à une production installée solidement dans les mythes les mieux assimilés de son public, à travers les codes et les stéréotypes (à ne pas confondre avec les poncifs) les mieux enracinés dans le spectaculaire.
Aujourd'hui, le cinéma populaire s'est transformé. Certains genres cinématographiques vieillissent mal, et les œuvres d'ateliers tels que Publi-Décor, largement dépendants des distributeurs ne peuvent que suivre cette évolution en se concentrant sur l'amélioration technique. Les images se sont affinées, cependant que l'exigence de la ressemblance devenait de plus en plus impérieuse. On ne veut plus être, ou avoir l'air «naïf ».
Cette production imagière ne se retrouve plus que dans des circuits aux limites précises : Barbès, Pigalle, Sébastopol, Grands Boulevards, et aussi dans le décor forain et de cirque. Ainsi demeurent en place, dans la mouvance du cinéma populaire encore imprévisible, l'infrastructure et le goût qui nous ont valu des centaines d'œuvres trop peu connues mais passionnantes.
Daniel Sauvaget - 1976
Cinéma de la rue / photographies et présentation [par] Philippe Gras et Jean-Noël Delamarre ; préface de Daniel Sauvaget.
Paris : Société Nouvelle des Éditions du Chêne, 1977.
ISBN : 2 85 108 127 6.
Interview
Extraits du livre de Lionel Boulet - Bruce Lee
René Chateau
Bruce Lee
Bruce Lee
Jean-Luc Goss
Lionel Boulet devenu l'un des plus grands collectionneurs européen de Bruce Lee, attristé par la perte de son père à l'âge de 7 ans, se sent inconsciemment attiré par le légendaire Bruce Lee, qui sera peut être pour lui un père de substitution .
... Profitant de l'instant pour échanger avec mes amis, fans de la première heure, ils me racontent quelques souvenirs de la diffusion du Retour du Dragon, film adapté à partir de quelques épisodes de la série le Frelon Vert, au "Hollywood Boulevard".
Je suis trop jeune pour avoir connu l'effervescence du "Hollywood Boulevard". Je l'ai découvert dans le premier documentaire français, La légende du petit Dragon.
Ce cinéma parisien de trois salles du boulevard Montmartre a été créé en 1973 par monsieur René Chateau qui lancera la passion pour Bruce Lee en France, à travers son exploitation des films et des divers objets publicitaires devenus collectors.
Il restera un rendez-vous incontournable aussi bien pour les amateurs du Petit Dragon que pour les cinéphiles, à coup de grands films populaires et de séries B.
Le Hollywood Boulevard arborait sur la devanture de sa façade de grandes toiles peintes, souvent réalisées par les mythiques ateliers "Publidécor" de Montreuil.
C'est à force de recherches et pour mon plus grand bonheur, qu'au mois de mai 2017, je retrouve enfin l'un de leurs artistes restés dans "l'ombre", Jean-Luc Goss, qui a généreusement pris de son temps pour répondre à quelques questions et me raconter des anecdotes, dont voici la retranscription.
Laurent Boulet
Lionel Boulet : Bonjour M. Goss. Vous avez été l'un des grands artistes qui ont fait le succès des ateliers "PubliDécor" à Paris, à l'époque du cinéma de M. René Chateau, le Hollywood Boulevard ?
Jean-Luc Goss : J'ai effectivement travaillé pour les ateliers "PubliDécor" de Montreuil en 1974 où j'ai gardé de très bon souvenirs. J'ai énormément appris dans cet atelier. Nous étions 12 décorateurs et j'étais surtout à l'écoute de deux grands décorateurs qui étaient Prix de Rome. Le plus impressionnant s'appelait "Melchior".
LB : Vous souvenez-vous encore de ce cinéma des Grands Boulevards, avec sa façade majestueuse ?
J-L G : Oui, bien sûr. Quand je me promenais dans la capitale, durant mes deux années d'études à l'école d'Art Paul Colin et Catherine Pietta, j'étais fasciné par ces grandes toiles peintes, avec ces portraits gigantesques des vedettes de l'époque, jamais je n'aurais pensé qu'un jour j'aurais la possibilité de travailler pour ces devantures.
LB : Comment êtes-vous entré dans les ateliers PubliDécor ?
J-L G : Un illustrateur très en vogue à l'époque qui s'appelait Yves Thos m'a dit, lors d'un entretien d'embauche, que le métier d'illustrateur était très difficile et que j'aurai beaucoup de mal à trouver du travail dans une agence. Mais ça, je ne l'entendais même pas, puis comme j'insistais, il m'a dit "Si tu cherches du boulot, vas voir de ma part Monsieur Chiff qui dirige l'atelier Publidécor à Montreuil, ce n'est pas très bien payé, mais tu apprendras énormément". J'ai donc été me présenter à ce Monsieur. Tout d'abord je n'avais pas bien compris ce qu'était cet atelier, mais quand je suis arrivé, j'ai halluciné en me rendant compte qu'il s'agissait de l'atelier qui réalisait ces grands panneaux annonçant les films sur les façades des cinémas, sur les grands boulevards et autres cinémas de quartier de Paris. Tous les peintres de l'atelier avaient fait plusieurs années d'apprentissage avant d'être admis comme décorateurs. Moi j'arrivais comme une fleur à 18 ans, directement, tout ça parce que je "connaissais" Yves Thos. Enfin j'avais un peu exagéré notre relation passant de 15 minutes à une fréquentation de longue date. Mais il fallait maintenant que je fasse mes preuves. Mon essai a été une photographie de 30 x 20 cm que je devais agrandir à 3 x 2 m. C'était le portrait de Serge Gainsbourg qui devait être terminé à 17 h. Je n'avais jamais peint un format aussi grand dans un délai aussi court. Je suivis les conseils d'un décorateur qui était derrière moi et qui m'avait dit : "si tu vas trop dans le détail, tu n'auras jamais fini à 17 h. Laisse tomber les détails et vas à l'essentiel. Tu reviendras aux détails en dernier, si tu en as le temps". Mon "Gainsbourg" ressemblait à "Gainsbourg" sans avoir eu le temps de faire les détails. Monsieur Chiff arriva, regarda deux minutes et dit : "c'est bon ! Tu commences demain matin, 8 h 30".
LB : Le mardi devait être une journée chargée car les films sortent le mercredi ?
J-L G : Oui, il fallait que tout soit fini le mardi soir, pour pouvoir aller accrocher tous ces panneaux pendant la nuit. Évidemment, ce soir là, tout l'atelier s'activait comme une fourmilière car certains tableaux n'étaient pas finis ou la peinture des lettres n'était pas complètement terminée, jusque tard dans la nuit, jusqu'à ce que tous les panneaux soient terminés. La bonne nouvelle c'est que ces soirs- là, nous étions payés en heures supplémentaires, mais quelle course !
LB : Vous m'avez remercié lors de nos échanges, de vous avoir montrer des images de vous, extraites du premier documentaire français fait sur Bruce Lee par René Château en 1975 La légende du Petit Dragon, où vous apparaissez portant un panneau "Bruce Lee" que vous veniez de peindre en noir et bordure rouge orangé, élément de décor pour le célèbre cinéma Hollywood Boulevard. Participiez-vous souvent à l'installation ?
J-L G : Non, pas souvent, mais une nuit j'ai été aider à installer les panneaux sur les façades. Erreur fatale, ce fut une galère pour moi car je n'étais pas très costaud et au bout de deux heures j'étais mort de fatigue. Nous partions à trois dans un camion rempli de toiles de toutes les tailles et nous parcourions Paris toute la nuit, cinéma après cinéma pour installer ces panneaux sur leurs devantures. La technique était la suivante : nous installions d'abord une grande échelle sur la façade puis portions la toile à deux mains par en dessous et montions à l'échelle ainsi, c'est-à-dire sans se tenir aux barreaux, puisque l'on tenait le panneau. Puis il fallait glisser celui-ci dans son emplacement. En haut, il ce bloquait tout seul et en bas, il y avait un petit rebord qui le coinçait. Au début ça allait j'y arrivais avec les panneaux de 2 x 3 m qui n'étaient pas trop lourds, mais l'affaire se compliqua quand les tableaux devinrent plus grands et plus lourds et moi plus fatigué. Alors, il y eu une bourrasque de vent, je faillis partir à la renverse avec le tableau, je me suis rattrapé en me plaquant sur la toile puis je suis redescendu sans rien casser et ce sont les deux autres costauds qui l'ont placé. Un peu plus tard l'échelle m'échappa des mains pour aller cogner sur les grandes portes en verre du cinéma dans un bruit qui me paru catastrophique ! Dans cette nuit silencieuse j'avais l'impression d'avoir tout cassé ! Mes deux collègues me dirent alors d'aller dormir dans le camion. J'étais K.O, il était 3 heures du matin et je me jurais bien de ne pas recommencer cette échappée nocturne.
LB : Sur quelles toiles de films avez-vous travaillé ?
J-L G : J'ai dû réaliser quelques toiles de "Karaté" pour des films d'arts martiaux mais il m'est difficile de me souvenir de toutes ces images représentées sur les toiles. A l'époque je n'avais pas d'appareil photo. Les gens ne faisaient pas de photo à tour de bras comme on le fait aujourd'hui. Ce qui fait que je n'ai, pour l'instant, aucune photo de mes travaux chez "Publidécor", soit plus d'une centaine de toiles, souvent des films de série B, des westerns, des films de capes et d'épées, des films policiers, des Péplums, des films comiques ou films de Karaté, ... Dans les ateliers nous avions chacun notre mur, sur le mien je pouvais faire des panneaux de 2 x 3 m ou 2 x 6 m si j'en mettais deux côte à côte. Le matin, le chef d'atelier nous amenait à chacun une photo. C'étaient ces belles photos de photographe de plateaux qui étaient affichées dans les vitrines des cinémas. Nous peignions ces portraits en gros plans, c'était le plus souvent des vedettes de l'époque. Combien de fois j'ai peint Lino Ventura, Louis de Funès, Bourvil, Yves Montand, Steve McQueen, Paul Newman, Gary Cooper, Charles Bronson, ... Nous peignions à grands coups de brosses autour des portraits, pour donner du "pep's" à l'image et de la dynamique, avec la touche d'aérographe pour les dégradés, les ombres sur les visages, les joues bien rondes, le petit brillant là où il faut, l'effet de lumière mieux qu'en vrai, les fonds vaporeux, sans trop en abuser pour ne pas ramollir l'effet. Nous composions chaque toile comme le chef d'atelier nous le demandait chaque matin et ensuite, une fois le tableau terminé, les peintres en lettres mettaient le titre et le nom des acteurs. En fait, très souvent nous ne savions même pas pour quel film correspondait la toile que nous réalisions, il fallait aller vite et on n'avait pas le temps d'aller regarder le résultat final que la toile était déjà rangée dans le camion.
LB : Avez-vous connu René Chateau ? J'en profite également pour saluer le travail de ce grand monsieur qui a contribué indéniablement au phénomène Bruce Lee en France.
J-L G : Malheureusement non, je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer cet homme, qui était attaché de presse, éditeur vidéo, spécialiste des films français et producteur associé à Jean-Paul Belmondo. Il a été effectivement le promoteur de Bruce Lee en France. Par contre nous avions très souvent, aux ateliers PubliDécor, la visite du réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français, Jean-Pierre Mocky. Il venait acheter des grandes toiles peintes.
LB : Ouvert en 1973, ce complexe cinéma de 3 salles sera finalement mort jeune, n'ayant pas atteint ses 20 ans lors de sa fermeture définitive le 28 juillet 1992... Du coup, vous avez du être débordé d'activités durant toutes ces années ?
J-L G : En 1974, les ateliers "Publidécor" ralentissaient déjà leur production et ils ont rapidement changé de formule. Peindre à la main pour les cinémas n'était plus rentable, ça a d'abord été remplacé par des affiches papier dans des vitrines, puis plus tard par des impressions numériques. Pour ma part j'ai trouvé ensuite du travail dans l'illustration : Hachette, puis Science & Vie durant 6 ans et d'autres magazines. J'ai ensuite illustré plusieurs albums pour l'édition pour enfants. Je suis, par la suite, parti dans le Sud de la France où j'ai travaillé pour des galeries et pour des particuliers ou autres collectionneurs. J'ai aimé travailler pour le théâtre, j'ai été décorateur, comédien, accessoiriste, affichiste, scénographe... J'aime l'univers des arts et du spectacle. Mon épouse est musicienne et j'ai toujours aimé la suivre dans les coulisses des théâtres, salles de concerts et autres festivals et ceci depuis plus de 30 ans. Mes enfants sont également musiciens ou comédiens...
LB : Donc, on peut dire que la peinture est toujours d'actualité pour vous ?
J-L G : Actuellement, je réalise de temps à autre de grandes fresques sur Paris pour le lancement d'un film ou autres événements artistiques ou sportifs. Dans mon atelier, installé au fin fond du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, je réalise à mon rythme mes créations en grand format sur toile, je travaille à l'huile ou a l'acrylique suivant les demandes et quand je n'ai pas de commandes précises, je crée mes propres tableaux dans un style onirique très réaliste et je les expose quand on m'invite à le faire, si l'endroit me convient.
LB : Pour finir, voulez-vous ajouter autre chose ?
J-L G : Avec le temps j'oublie certainement des choses, mais je peux rajouter par exemple qu'à l'époque j'habitais au début de la rue Rochechouart près du métro Cadet et je passais très souvent devant le cinéma Hollywood Boulevard situé Boulevard de Montmartre et évidement j'étais en admiration devant ce grand tableau de Bruce Lee qui est resté à l'affiche de nombreuses années. Et pour terminer, j'ajouterai que sur les toiles peintes de "PubliDécor" il n'y avait aucune signature et les noms des décorateurs n'apparaissaient nulle part. Alors bravo et merci Lionel d'avoir réussi à me retrouver grâce à toutes vos recherches. Ceci m'a permis de pouvoir faire cet agréable interview et raconter une partie de ma vie durant cette belle époque et d'avoir pu en même temps découvrir à ma grande surprise, les images de moi dans le documentaire sur le légendaire Bruce Lee.
LB : Jean-Luc, merci d'avoir pris le temps de répondre à mes questions, je suis honoré enfin d'avoir pu parler à l'un des talentueux artistes qui ont participé, à la mémoire de Bruce Lee en France, grâce à votre talent.
J-L G : Tout le plaisir était pour moi, merci beaucoup Lionel.
Studio Goss - 1 Route de Varaire 46260 Beauregard - France - 05 65 24 70 65 - 06 29 53 46 87
DÉCORS DE THÉÂTRE
Création et réalisation de décors pour la pièce
" l’Abomifreuse Monstruif "
avec Catherine Leforestier
Cie Apremont-Musithéa - Soissons
Système de décors avec 4 tournettes découvrant 12 décors différents
Décor pour la pièce
"Colère Polaire"
de Marina Montéfusco
Cie le clan des songes - Toulouse
8 m x 3 m
Ce décor à été monté et démonté plus de mille fois
L'iceberg du 2 ème plan est installé sur un rail,
où un moteur électrique silencieux le déplace de 7 m en 15 mn
permettant un changement de décor invisible.
Décor pour la pièce :
"4 valises pour 2"
Cie A Viss Oda - Lot
avec 4 panneaux pivotants incorporés aux fonds des valises.
La forêt : 6 m x 2,40 m
Décors pour la pièce :
"Qui vole un œuf "
Cie Sôa-Tôa - Aveyron
Décor à pages tournantes
Labo du maitre des ténèbres : 6 m x 2,40 m
Stage Art Visuel Décoration - Scénographie
Dirigé par Jean-Luc Gosse
Dans le cadre du 6e Festival du Théâtre des Réalités - Bamako - Mali
jardin du Palais de la Culture du 28 nov au 21 déc 2002
Sur un scénario de Patrick Béhin et Jean-Luc Gosse, avec la complicité de Chloé Gosse et Olivier Leuckx (scénographes) soutenu et organisé par l’association culturelle Acte Sept de Bamako, le stage "Art Visuel - Décoration - Scénographie", a permis à ses participants de compléter et pratiquer leurs connaissances artistiques. La mission des stagiaires fut d’occuper l’espace des jardins du Palais de la Culture de Bamako et d’assurer la décoration de ceux-ci dans le cadre du 6 ème Festival du Théâtre des Réalités.
C’est au travers d’ateliers de logistiques, réflexions et créations qu’a été formée une cohésion de groupe pour un travail commun au service d’une idée. Les stagiaires, au nombre de 14, pour la plupart professionnels et diplômés de l’école nationale des arts de Bamako (INA), ont donné le meilleur d’eux mêmes pour mettre en scène le thème du festival "de l’humain à l’urbain", et révéler l’espace festival et ses points d’accueil.
Le plan tracé et les espaces définis, c’est lors de nos divers essais sur la mise en place des différents points d’accueil sur la maquette que s’est révélées l’idée d’exploitation du site en rapport avec le thème du festival.
Nous avions sous nos yeux la carte du Mali avec nos points d’accueil situés assez précisément aux points où se trouvent les principales villes de ce pays.